Actualités
La Guyane fait face aux risques d’inondation
Article de journal
Dans le département d’outre-mer, le nouveau plan de gestion des risques d’inondation 2022 2027 est en consultation. A Cayenne, le canal de Laussat est en travaux.
Crédit photo : Franceinfo
« Des crues extraordinaires sur la vallée du Maroni, aux submersions marines à Kourou, les risques d’inondations sont variés en Guyane », raconte France TV Info. En Guyane, le nouveau plan de gestion des risques d’inondation est sur l’ouvrage. Fin mars, il était en mis en consultation, selon la chaîne d’information publique, qui rapporte aussi les conclusions de l’autorité environnementale, selon laquelle la participation du public est insuffisante. Parallèlement, à Cayenne, le canal de Laussat est en train d’être curé et rééaménagé, sous la maîtrise d’ouvrage de la Collectivité Territoriale de Guyane. La définition des systèmes d’endiguement devrait être l’étape suivante.
Le plan de gestion des risques d’inondation « s’inscrit dans la continuité du précédent », selon France TV Info. Avec 380 km de côtes, la Guyane est caractérisée par un littoral « d’une dynamique côtière exceptionnelle », en constante évolution du fait de la proximité de l’Amazone, selon la DGTM de Guyane. Le territoire côtier est aussi marqué par un « réseau dense de petites rivières sensibles aux fortes pluies provoquant des crues rapides », tandis que dans l’intérieur « ce sont les grandes crues exceptionnelles des fleuves qui représentent le principal risque».
Canal de Laussat conforté
Au centre de la ville de Cayenne, un important chantier (11 millions d’euros) bat son plein, sur le canal de Laussat. « Il prévoit notamment le projet de réhabilitation et confortement de l’aménagement hydraulique Laussat permettant d’assurer la protection des zones inondables du centre-ville de Cayenne ». La réhabilitation inclue la pose de palplanches et le curage du canal (1700 m3). Celui-ci n’ayant pas été curé depuis les années 90, il était marqué par « un colmatage important sur la majorité de son cours par des sédiments et macro déchets. Ces sédiments provoquent des désordres hydrauliques en réduisant ses capacités d’évacuation et de stockage des eaux, notamment en conjugaison avec des coefficients hauts de marée », selon le dossier d’autorisation environnementale (résumé non technique).
Dans un rapport d’audit publié en avril 2020, consacré à « la mise en oeuvre de la politique de prévention des risques naturels et technologiques dans la région Guyane », les services de l’Etat relèvent « une appropriation de la logique « gémapienne » par la Communauté d'Agglomération du Centre Littoral (CACL), un appui réel de la DGTM à la collectivité, mais un certain isolement de la seule personne en charge de la mise en œuvre au sein de la CACL (dont la compétence n’est pas remise en cause) ».
Sources : France TV info et le ministère de l’agriculture
Contributeur
Structure
Licence
Ces informations sont mises à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Commenter
S'inscrire ou se connecter pour laisser un commentaire.