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Var : Nouvelles digues sous-marines à Sainte-Maxime
Article de journal
Nouvelle étape pour l’aménagement du littoral du golfe de Saint-Tropez : les marchés sur les digues sous-marines à Sainte-Maxime ont été attribués. Ces digues en enrochement, en géotubes et en « géocorail » n’auraient pas d’incidence sur la prévention des inondations.
Crédit photo : Google maps
L’information provient du quotidien Var Matin. Les élus de la Communauté de communes du golfe de Saint-Tropez ont validé l’enveloppe financière « destinée à entreprendre l’installation de digues sous-marines et divers aménagements maritimes ». Plusieurs marchés ont été attribués, qui concernent des digues dites « sous-marines » prévues devant les plages de Sainte-Maxime. Il s’agit principalement d’enrochements, qui seront ajoutés après des terrassements sous-marins et la pose de géotextiles de filtration.
Digues en géotubes et « Géocorail »
L’aménagement inclut aussi la pose de trois digues sous-marines en géotubes « dont une intégrant la technologie Géocorail (pose de tapis anti-affouillements en geotextile, remplissage des geotubes avec le sable dragué annuellement dans l'embouchure du Préconil et agencement des géotubes) », d’après l’arrêté préfectoral du 23 août 2022, portant autorisation environnementale sur le projet.
Ce chantier s’inscrit dans une réalisation plus vaste d’aménagement du littoral de Sainte-Maxime, incluant un aménagement terrestre en bord de mer, sur la Croisette et sur les plages. Principal objectif : préserver l’attractivité touristique en luttant contre l’érosion des plages.
Contrairement à d’autres digues sous-marines qui sont situées ailleurs sur le littoral, ces nouvelles protections sous-marines n’auraient pas d’incidence sur la prévention contre les inondations ou submersions au sens de la compétence Gemapi.
Suivi d’efficacité
D’après l’arrêté préfectoral, un suivi de l’efficacité des ouvrages sous-marins va être mis en place, « tout au long de la vie de ces ouvrages, à l'échelle des cellules hydro-sédimentaires au sein desquelles ils se situent, à travers des campagnes semestrielles de levés topo-bathymétrique des plages de la Garonette, de la Nartelle et de la Croissette, des modélisations hydro-sédimentaires, et un suivi du trait de côte par vidéo ». Un premier bilan d’efficacité sur l’érosion est prévu cinq ans après l’achèvement des travaux et « dans l’éventualité où l’efficacité de ces ouvrages n’est pas démontrée, leur démantèlement est programmé ».
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