Les petites gouttes de pluie font les grandes crues. Tant et si bien, que l'Etablissement public territorial de bassin (EPTB) Seine Grands Lacs, en Seine-et-Marne, réfléchit à la manière de les retenir au maximum en amont des zones urbanisées pour en limiter les inondations. En restaurant des zones d'expansion de crues, pour empêcher que l'eau file tout droit.
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Rendre aux cours d’eau leur lit originel, un moyen d’atténuer les crues de la Seine et de la Marne
Article de journal
Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne), le 31 mai 2016. Le hameau de Moulignon a été très durement touché par les inondations. Semea
"Pour éviter que le fleuve et la rivière en crue inondent les zones habitées, des terres situées en amont devront absorber le maximum d’eau. Des travaux ont commencé.
Ce projet, parallèle à la construction de casiers de rétention des eaux de la Seine dans la Bassée, en amont de Montereau, suppose de rendre aux cours d'eau leur lit originel modifié par l'homme au fil des siècles. « Il faut surtout parvenir à conserver des terrains qui servent d'éponge. Il y a urgence à arrêter l'urbanisation galopante, plaide Pascal Goujard, directeur de l'appui aux territoires de l'EPTB. Cela ne sert à rien d'aménager si on continue à perdre des terres qui peuvent absorber les crues ». La seule Seine-et-Marne perd chaque année environ 500 ha du fait de l'extension de l'urbanisation, soit 715 terrains de football."
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