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Soumis à des inondations récurrentes, le village de Farschviller en Moselle s’équipe de trois ouvrages de ralentissement dynamique. Le financement des travaux, qui s’élève à 500.000 euros, inclut une renaturation du cours d’eau en amont. Dans le cadre de sa prise de compétence « Gemapi », la communauté d’agglomérations de Forbach Porte de France va continuer les travaux.

Les petits ruisseaux aussi, peuvent créer des inondations. « La Mutterbach, c’est un ruisseau qui est canalisé dans le village et qui déborde régulièrement, en hiver comme en été. Par temps d’orage il a débordé au moins trois fois depuis 2009, entraînant 60 à 80 cm d’eau dans la rue », explique le maire de Farschviller, Christophe Muller.

Située à proximité de l’Allemagne en Moselle, Farschviller est une petite commune de 1400 habitants, qui fait partie de la communauté d’agglomérations de Forbach Porte de France. Jusqu’à présent pour l’entretien du ruisseau, elle faisait appel au syndicat intercommunal de la ligne Maginot aquatique (Silma). C’est le Silma qui a lancé les travaux sur la Mutterbach, dont une renaturation préalable. « Nous avions l’obligation de renaturer le ruisseau et de restaurer les berges en première phase, le Silma nous a répercuté les factures », explique le maire. Ces travaux ont été effectués grâce à un financement de l’Agence de l’Eau à 80%. Pour ce qui est des trois ouvrages de ralentissement dynamique, le premier d’entre eux vient d’être construit et les deux autres le seront en 2018, mais cette fois ils seront pris en charge par la communauté d’agglomérations.

 « Pour la construction des digues, la subvention est de 60 %. D’autre part, la commune va payer uniquement la première tranche des travaux. La seconde tranche sera prise en charge par la communauté d’agglomération de Forbach qui reprend la compétence Gemapi (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) à partir du 1er janvier prochain », détaille Christophe Muller dans les colonnes de l’Est Eclair.

Source : Article publié le 4 décembre 2017 par Le Républicain Lorrain - Complété par une interview de Christophe Muller