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Manche : surveiller le littoral malgré le virus
Article de journal
Rechargement en galets de la plage de Cayeux-sur-Mer, surveillance des ouvrages : même par temps de coronavirus, le Syndicat mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard poursuivait ses missions, début avril.
Crédit photo : Le courrier Picard
Pour les équipes du Syndicat mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard, le coronavirus n’a pas forcément impliqué le télétravail ou le chômage partiel. Sur la plage de Cayeux-sur-Mer, «les personnes qui y travaillent sont en plein air, seul dans leur engin. La surveillance du chantier se fait quelques fois par semaine ; on n’a pas besoin d’être là constamment, ni d’envoyer plusieurs personnes. » C’est ce qu’explique Bruno Dalle, le directeur général des services du syndicat mixte. Interviewé par le Courrier Picard, il se réfère aux travaux de recharge en galets de la plage de Cayeux-sur-Mer. Ces travaux se sont poursuivis jusqu’à l’arrivée des grandes marées, entre le 7 et le 12 avril.
« Si la fermeture des plages garantie l’absence de risque humain sur le littoral, la menace matérielle sur les digues, les perrets ou encore celle de l’intrusion de la mer dans les villes côtières restent entières » écrit la journaliste du Courrier Picard.
Et le DGS du syndicat mixte, Bruno Dalle, d’ajouter à propos des grandes marées : « Ce phénomène nécessite de se déplacer, mais on n’a pas besoin d’être plusieurs dans une voiture, ni de se réunir. Ce travail peut être individuel. La relation avec les communes est assurée également avec des messages de prévention en cas de tempête. À cette époque, les risques sont heureusement moindres. »
De fait, les grandes marées se sont déroulées sans dégât particulier. Heureusement, car sur d’autres fronts il y avait déjà des fortes préoccupations.
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