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Landes : après les inondations, un PAPI et une réflexion sur la gestion pluviale
Article de journal
Un mois après les crues du réveillon 2021, l’Adour et ses affluents ont rejoué les trouble-fête. A Dax et Mont-de-Marsan les autorités gémapiennes envisagent la gestion d’après.
crédit photo : Isabelle Louvier Sud Ouest
« Crue historique à Dax », titrait Sud-Ouest le 1er janvier, quand l’Adour atteignait 5,89 m. Un mois plus tard, suite aux pluies à nouveau intenses, l’Adour a grimpé à 5,85 m dans la cité thermale. Ces deux épisodes très rapprochés taquinent la hauteur historique de 5,97 m, atteinte en 1994. Entre 1770 et 1994, c’est seulement à trois reprises que le niveau de 5,97 a été dépassé.
Pour Véronique Michel, responsable de la gestion des milieux aquatiques et prévention inondation (GEMAPI) au Grand Dax, « la grande leçon qu’on peut tirer de ces deux dernières années, c’est qu’il va falloir apprendre à se mobiliser de plus en plus souvent». Cette mobilisation sera facilitée par le nouveau Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de l’agglomération dacquoise. Il permettra « la réaction en chaîne qui protège la « ville d’eau » », selon Sud Ouest.
Validé en septembre 2020, ce PAPI prévoit un ensemble de mesures dont des travaux de confortement des systèmes d’endiguement. Il est construit autour d’un budget global de 11,5 millions d’euros et porté par l’institution Adour.
Mont-de-Marsan
A Mont-de-Marsan, pas de PAPI pour le moment, mais des crues répétées de la Midouze. La « ville aux trois rivières » a ouvert la nouvelle année avec une hauteur d’eau inédite depuis 1981. Face aux épisodes récurrents, la ville réfléchit à des bassins de stockage et à la continuité pluviale. « Avec les agents et les maires, nous allons voir quels sont les points de difficulté d'exutoire de l'eau et travailler à un schéma de continuité pluviale avec des bassins de stockage», réagissait le président de l'Agglomération, début janvier.
Ces crues sont dûes à la combinaison des pluies intenses et des sols saturés d’eau. Quand ils ne sont par imperméabilisés, leur capacité d’inflitration locale a souvent été réduite par les aménagements humains.
Sources :
https://www.institution-adour.fr/institution-adour/missions/risques-fluviaux/risque-inondation.html
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