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Bordeaux : « Soit on se surprotège (…) dans un château fort, soit on apprend à vivre avec »
Article de journal
Où en est la protection contre les inondations à Bordeaux ? Dans la foulée des pluies de décembre, le quotidien 20 minutes a fait le point sur des aménagements en cours, notamment sur la presqu’île d’Ambès.
crédit photo : Sébastien Ortola
Des nouvelles cuves de rétention des eaux de pluies, des digues qu’il faudra peut-être rehausser… et une école refuge. Le quotidien 20 minutes est allé interviewer deux élus locaux sur l’état des aménagements anti-inondations, dans la ville traversée par la Garonne.
Fabien Robert, premier adjoint au maire de Bordeaux, s’inquiète du réchauffement climatique et anticipe des nouveaux réhaussements de digues. « On veut construire pour les 40 ans à venir mais on se rend compte que ce sera peut-être davantage pour 30 » Ce que le quotidien traduit par : « Des pics de montées des eaux dépassant les prévisions pourraient se produire » et : « Le niveau des équipements est constamment à revoir ».
Parmi les aménagements en cours, Bordeaux a décidé trois cuves de rétention des eaux de pluie ainsi qu’une école conçue pour servir de refuge en cas d’inondation. Elle a été inaugurée en 2019, à Saint-Vincent-de-Paul sur la presqu’île d’Ambès.
Kévin Subrenat, maire d’Ambès, est directement concerné. « Soit on se surprotège et on finit par vivre dans un château fort, soit on apprend à vivre avec [ce risque inondation] », explique-t-il à 20 minutes. Vivre avec, cela veut dire aussi accepter des permis de conduire au compte-goutte, par exemple pour une maison surélevée de 2 mètres.
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