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Lors de la crue de décembre dernier, à Marmande les casiers et déversoirs ont pleinement joué leur rôle d’amortisseur. Ce rôle est expliqué en détails par le référent départemental inondation, dans le quotidien local.

Crédit photo : Le Petit Bleu / Morad Cherchari

« Leur rôle est de lisser le débit du fleuve, de le maîtriser, de l'apaiser ». Suite à la crue décennale de la Garonne qui a frappé le Marmandais, dans le Lot-et-Garonne, le quotidien « Le Petit Bleu d’Agen » (fondé en 1914) explique l’utilité des casiers et déversoirs, qui sont installés au bord du fleuve pour amortir les crues. Ces zones d’expansion des crues peuvent couvrir plus de 1500 hectares.

Et c’est Florent Larribeau, référent départemental inondation (RDI) à la direction départementale des territoires (DDT), qui est interviewé dans le média local et fait office de pédagogue.

Pour une digue de 9,5 m de haut associée à un déversoir situé à 8,80 m de hauteur, « quand la Garonne va atteindre la cote de 8,80 elle remplit le casier par ce déversoir. Il est alors noyé. (…) L'intérêt de le submerger est de faire jouer un équilibre des forces en mettant de l'eau derrière la digue. On évite ainsi une brèche provoquée par un apport d'eau massif et violent. Et même s'il y a une surverse par-dessus la digue, le casier se met à la hauteur de la Garonne».

Ce scénario s’est produit pendant le week-end du 15 décembre, créant des « lacs éphémères », comme l’écrit joliment Le Petit Bleu d’Agen.

Le média interviewe aussi Florent Craipeau, technicien Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) à Val de Garonne Agglomération. Il précise que lors de la crue, certains remblais anciens ont tout de même laché, sans gravité.

Source : 

https://www.petitbleu.fr/2019/12/17/comment-ils-gerent-les-caprices-de-garonne,8610120.php